Film musical de Victor Fleming, avec Judy Garland, livret de Harold Arlen (musique) et E.Y. Harburg (paroles), Etats-Unis, 1939, 101 minutes.
La jeune Dorothy (Judy Gardland) vit avec son chien Toto dans une ferme du Kansas aux couleurs poussiéreuses. Elle transportée par une tornade dans un monde merveilleux et coloré, peuplé de gentils nains (les Muchkins), de bonnes fées, mais aussi de très méchantes sorcières. Elle y entreprend alors un périlleux voyage vers la cité d’émeraude pour aller à la rencontre du puissant magicien d’Oz, qui seul détient le pouvoir de la faire revenir chez elle. En chemin, elle fait la connaissance de compagnons de route étranges et sympathiques – un épouvantail, un homme d’étain et un lion peureux. Mais peut-être tout cela n’était-il finalement qu’un rêve ?
Ce film à la fraîcheur naïve, inspiré d’un conte fantastique pour enfants de Frank Baum, assura définitivement la notoriété de son actrice principale, Judy Garland, engagée 4 ans plus tôt dans l’équipe des « enfants stars » de la MGM et âgée de 15 ans au moment du tournage.
La partie musicale comporte une quinzaine de chansons charmantes et joyeuses, mais dont l’ambition artistique est un peu limitée par leur vocation de comptines pour enfants. Donc, des mélodies faciles à retenir, une orchestration sans complexité, une grille harmonique simple, une interprétation centrée sur la voix et laissant peu de place aux variations instrumentales. Malgré ces règles du jeu un peu limitatives, elles parviennent à créer une atmosphère de gaieté, d’enchantement et de poésie, réveillant le grand enfant qui sommeille en chaque spectateur.
Judy Gardland commence par interpréter au début du film une belle chanson exprimant son rêve d’un monde merveilleux, Somewhere Over the Rainbow, qui annonce en quelque sorte son voyage à venir. Son arrivée dans l’univers de contes de fées du Munchkin Land est ensuite l’occasion d’une longue scène musicale où plusieurs chansons sont interprétées en compagnie des nains et des fées : Come Out, It Really Was No Miracle, We Thank You Very Sweetly, Ding-Dong! The Witch is Dead, We Welcome You to Munchkinland, Follow the Yellow Brick Road/You’re Off to See the Wizard, etc.
Sur le chemin vers la cité d’émeraude, chacun des étranges personnages rencontrées par l’héroïne va raconter son histoire ou plutôt son problème : If I Only Had a Brain (l’épouvantail), If I Only Had a Heart (l’homme d’étain) If I Only Had the Nerve (le lion Peureux). Ils chantent ensuite tous ensemble plusieurs chansons au cours du voyage : We’re Off to See the Wizard, In the Merry Old Land of Oz, If I Were King of the Forest…
La danse fait par contre un peu figure de parent pauvre dans le film. Les chorégraphies restent en effet limitées à des jeux de scène égayant l’interprétation des principales chansons.
Le film fut très bien accueilli a sa sortie par les critiques comme par le public. Son succès jamais démenti depuis lors s’est concrétisé par la réalisation de nombreuses adaptations radiophoniques, télévisuelles ou théâtrales, et même par la confection d’un remake en forme de bande dessinée par les Studios Walt Disney. Cette référence majeure du 7ème art a très bien vieilli et se regarde toujours avec beaucoup de plaisir.
Le film fut très bien accueilli a sa sortie par les critiques comme par le public. Son succès jamais démenti depuis lors s’est concrétisé par la réalisation de nombreuses adaptations radiophoniques, télévisuelles ou théâtrales, et même par la confection d’un remake en forme de bande dessinée par les Studios Walt Disney. Cette référence majeure du 7ème art a très bien vieilli et se regarde toujours avec beaucoup de plaisir.
Pour en savoir davantage sur le film, consulter la fiche Wikipedia. Pour visionner la bande-annonce, cliquez sur : Trailer.
Fabrice Hatem