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Entre autoritarisme et chaos

A bas la dictature

3 mai 2020

L’Etat nous empêche de vivre depuis 2 mois, nous prive de notre travail et de notre liberté sous prétexte de protéger notre santé.

Il ainsi contribué à enclencher une crise économique et sociale sans précédent, plus grave que celle qui guette la plupart des pays européens

Accessoirement, il a fait preuve de son incapacité à anticiper et affronter la crise sanitaire, en tout cas bien moins efficacement que les pays d’Europe du nord ou même d’Europe centrale

Il nous menace maintenant de maintenir le confinement plus longtemps, si nous ne nous comportons pas bien, comme s’il parlait à des enfants désobéissants,

Pas un jour ne se passe sans qu’il se mêle de nous expliquer ce que nous devons faire et comment nous devons le faire dans tous les aspects de notre vie : lire les bons articles vérifiés par ses soins, prier de la manière qui lui semble convenable, nous déplacer, travailler, voir ou ne pas voir notre famille ou nos amis..

Il est en train d’imposer aux entreprises, aux écoles et aux transports en commun des règles sanitaires tellement strictes que cela va rendre notre vie quotidienne et l’organisation de notre travail plus compliquées et plus coûteuses, au point peut-être de détruire la viabilité même des grands systèmes urbains.

Il va sortir de cette crise tellement déficitaire et endetté que cela se traduira nécessairement par des impôts nouveaux ou de l’inflation qui vont encore davantage détruire l’économie.

Des millions de gens, salariés, travailleurs indépendants, chômeurs, personnes âgées, vont plonger de ce fait dans le malheur.

La faillite de cet Etat est donc gigantesque. Elle discrédite totalement sa prétention à jouer encore et toujours, son rôle éculé de protecteur et de guide suprême de notre société.

Et pourtant, par une présomption invraisemblable, ses dirigeants continuent à agir comme si de rien n’était, comme si la faute n’était pas immense, et comme si ils étaient encore légitimes pour nous donner des ordres, nous distribuer des notes de bonne conduite, et nous guider vers les bonnes lectures !!!

Mais quand allons-nous, tout simplement, nous lever, pour dire que nous refusons, désormais que cet Etat obèse, failli, inefficace, écrasant, se mêle de régler nos vies dans leur moindre détail et de décider chaque jour du degré de liberté conditionnelle qu’il accepte de nous accorder ?

Si nous ne nous révoltons pas, nous finirons comme les soviétiques (avec la vodka en moins), comme les cubains (avec la musique en moins) ou comme les vénézuéliens (avec le pétrole en moins).

Je ne comprends même pas que la majorité de mes concitoyens continuent à écouter religieusement la bande de faillis qui parlent dans la petite lucarne sans éclater de rire, en croyant qu’ils peuvent encore attendre quelque chose de cet Etat incapable.

C’est d’ailleurs sans doute cela, le drame français : continuer contre toute évidence, à croire que l’Etat détient la solution à leurs problèmes !!!

Mais la seule solution raisonnable que l’on peut aujourd’hui attendre de l’Etat, c’est qu’il dégonfle, qu’il cesse de se mêler de tout, qu’il devienne modeste et discret, et qu’il réduise drastiquement ses dépenses comme ses impôts.

Mais les français auront-ils le courage de faire cette révolution culturelle de la liberté, si contraire à leur culture et pourtant ni nécessaire ?

« L’Etat n’est pas la solution, mais le problème. » (Ronald Reagan)

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