30 avril 2020
L’idée dans l’air du temps est de procéder pour solder la crise des finances publiques à une euthanasie des petits rentiers, exactement comme on vient d’utiliser la vie des petits vieux des Ehpad comme variable d’ajustement des contraintes hospitalières.
Cette euthanasie du petit rentier prendra différentes formes :
1) Taxation accrue du patrimoine, par exemple de l’immobilier mais aussi pourquoi par de l’assurance-vie et des comptes bancaires ;
2) Ecrasement de la rentabilité de ce patrimoine (encadrement des loyers, spoliation fiscale des revenus locatifs, taux d’intérêt faibles voire négatifs sur les contrats d’assurance-vie, les livrets A et les comptes bancaires) ;
3) Retour de l’inflation réduisant la valeur des retraites et de l’épargne nominale.
4) In fine, augmentation des droits de succession conduisant à spolier les héritiers des fruits des efforts consentis pendant toute une vie par leurs parents en pensant à eux.
Tout cela étant bien sur enrobé dans un discours mielleux sur la solidarité et la réduction des inégalités.
Ensuite, eh bien il n’y aura plus qu’à enfermer les petits épargnants ruinés et les retraités misérables en Ehpad et à attendre la prochaine épidémie….