Les progrès de la dictature étatique se poursuivent en France à pas de géants.
Après avoir bouclé les gens chez eux pendant six semaines sous prétexte d’épidémie, voici que le gouvernement franchit une nouvelle étape en prétendant contrôler les gens jusqu’à intérieur de leur maison sous prétexte de violence conjugale ; cette tyrannie rampante prenant en plus la forme d’un étrange appel à la délation ou plutôt d’une transformation des pharmacies en annexe des commissariats de police.
Cela annonce, comme dans « 1984 » de Georges Orwell, le règne simultané de la tyrannie, du mensonge, de l’absurde et, finalement, de l’impuissance.
Tyrannie lorsque les gens sont bouclés d’autorité chez eux, écrasé d’impôts, empêchés de gagner leur vie et de voir leurs amis, et maintenant contrôlés par leurs pharmaciens transformés en auxiliaires de police.
Mensonge lorsque chaque jour amène son lot de déclarations gouvernementales fallacieuses et d’accusations infondées permettant de justifier de nouvelles mesures répressives, comme lorsque les hommes sont soupçonnés a priori, simplement parce qu’ils sont des hommes, d’exercer des violences conjugales. Pour se disputer, je rappelle tout de même qu’il faut être deux (au moins) et que les torts sont souvent plus que partagés dans les embrouilles domestiques.
Absurde quand, après avoir créé lui-même les conditions d’éventuelles tensions domestiques nouvelles par le confinement, l’Etat s’alarme soudain des conséquences de ses propres décisions et en profite pour en rajouter une couche dans la stigmatisation et la criminalisation des citoyens ordinaires (ici, sur le thème des violences domestiques).
Et finalement impuissant, puisque, malgré toutes ces gesticulations, l’Etat ne parvient à endiguer ni la montée d’une épidémie qu’il n’a pas su anticiper, ni la montée d’une violence domestique qu’il a lui-même provoquée, ni la ruine à venir d’une économie entièrement imputable à ses propres décisions ; ruine qui aura d’ailleurs pour conséquence inéluctable une nouvelle dégradation de la situation sanitaire et une nouvelle montée de toutes les formes de violence servant de prétexte à l’édiction de nouvelles mesures autoritaires.
Quant aux policiers chargés de la mise en œuvre de cette tyrannie, ils sont eux-mêmes mis dans l’incapacité de jouer véritablement ce rôle (sauf en mettant plein d’amendes à des gens inoffensifs) : par la sécession des quartiers ghettos ; par les progrès fulgurants de l’épidémie dans leurs propres rangs ; et par l’immense fatigue nerveuse et mentale provoquée par toutes ces tâches nouvelles de répression qui leurs sont dévolues. Sur qu’en rentrant le soir à la maison, ils doivent se disputer sec avec leur conjoint. Heureusement que le pharmacien veille pour les dénoncer à la police, hein !!!
Ubu-roi, 1984, Brave new world, Blade Runner ? Choisissez votre dystopie favorite !! Moi, je me contente de lire France info !!!
(texte rédigé le 28 mars)