Aujourd’hui, je suis triste et amer.
J’ai passé les trente première années de ma vie professionnelle à servir à ma manière l’Etat pour servir mon pays. J’étais convaincu que cet Etat clairvoyant et providentiel était apte à guider la France vers une forme de progrès.
Aujourd’hui, je n’y crois plus du tout. J’ai vu cette posture quasi-messianique de l’Etat-providence se transformer progressivement une sorte de dictature technocratique molle.
Tous les problèmes de la société, réels ou imaginaires, se sont transformés en autant de prétextes pour alimenter le durcissement de cette forme de ce totalitarisme « soft ».
Environnement, droit des femmes, solidarité : autant de causes a priori légitimes qui ont été dévoyées pour augmenter les impôts, établir de nouvelles interdictions et créer de nouvelles bureaucraties.
Et, cerise sur le gâteau, que se passe-t-il lorsque le peuple, devenu à moitié ou de rage devant ces atteintes croissante à sa liberté, se révolte ? Eh bien nos élites méprisantes nous expliquent qu’elles vont « faire de la pédagogie », comme si nous n’étions pas assez intelligents pour comprendre par nous-mêmes qu’on nous fait du mal en prétendant nous faire du bien !! Et puis, si nous continuons à ne pas comprendre que nous avons tort d’avoir raison, elles agitent la menace de l’Etat d’urgence, c’est-à-dire de la répression policière généralisée…
Mais qu’est devenu ce beau rêve de l’Etat-providence ?
Ben, un cauchemar en faillite…