Aujourd’hui, je suis très très en colère.
Dans la première moitié de mon existence, je n’avais rien, mais absolument rien d’un mâle dominant et prédateur. J’étais d’une timidité maladive avec les femmes, osant à peine leur adresser la parole sans rougir …
Ensuite, j’ai découvert la danse, qui ne m’a guéri que tardivement de cette inhibition. Et j’ai passé les dernières 25 années de ma vie à roucouler dans les bras de mes copines tangueras et salseras. Bien sûr, je les ai souvent serrées de très très près, mais elles étaient contentes et je n’ai jamais eu le sentiment d’être un harceleur.
Je crois que mon expérience personnelle n’a rien d’unique et que la grande majorité des hommes balancent dans leur comportement envers les femmes entre la timidité, l’affection et le désir de plaire et pour cela de se rendre agréable.
Et voilà, que dans la représentation des rapport hommes-femmes portée par ces néo-féministes anti-mecs sectaires, on passe tous plus ou moins pour une bande de harceleurs machistes, pétris de culture du viol et exerçant une domination patriarcale sur ces pauvres victimes qu’auraient toujours été les femmes !!! Alors que j’ai au contraire dû lutter toute ma vie contre la difficulté inverse… Et que même aujourd’hui j’en garde encore quelques séquelles, étant encore au fond de moi mal assuré dans mes relations avec la gent féminine…
Cette vision conflictuelle des relations hommes-femmes est fausse, injuste, et dangereuse.
Et cette loi inapplicable, stigmatisante et culpabilisatrice contre le harcèlement de rue (alors que les outils légaux pour réprimer les agressions, injures, etc., existent déjà largement et qu’il suffirait simplement de les appliquer) est le dernier épisode en date de cette absurde et offensive anti-mecs qui n’aboutira qu’à désorganiser et compliquer un peu plus les rapports entre les gens.
Voir à ce sujet l’intéressant article de la revue Causeur.