Où donc pourrais-je m’enfuir ?
La Terre est partout surveillée
Il me reste les souvenirs
De ma défunte liberté.
Mon cœur chuchote les histoires
D’un monde d’amours saccagées
Fantômes dans la nuit noire
D’un bonheur qu’on a encarté.
Souvenirs oh mes souvenirs
Vous êtes ma force et ma fierté
Personne ne peut vous abolir
Personne ne peut vous censurer.
Dernier remède au désespoir
Que ces images du passé
Tournez, tournez, dans ma mémoire
Avant d’un jour vous estomper.