14 janvier 2021
Je ne crois pas trop aux remèdes miracles contre le COVID. Je ne pense pas que la vaccination soit un moyen de nous asservir. Je n’ai pas de sympathie particulière pour les pratiques pédophiles. Je n’ai pas l’intention de prendre d’assaut la Chambre des députés. Je ne suis pas un adepte des thèses racistes de Gobineau. Je n’ai pas violé ma femme de ménage dans ma salle de bains. Je n’ai pas envie que ma planète se transforme en un désert brûlant et inhabitable.
Mais que les réseaux sociaux, les médias et d’une manière générale des leaders d’opinions mainstream se mettent sans crier gare à lyncher, stigmatiser, exclure, insulter, et finalement censurer et tenter de réduire au silence ceux qui ont le malheur d’exprimer une opinion hétérodoxe par rapport à une pensée dominante aux contours mouvants et mal définis (sauf qu’elle est teinté de pseudo-progressisme), cela me sidère littéralement !!!
On a le droit de penser la même chose de la gestion de la crise COVID que les professeurs Peronne ou Raoult !!! On a le droit d’exprimer des réserves ou des craintes face à un vaccin nouveau qui n’a pas encore été testé sur grande échelle !! On a le droit s’interroger sur le sens et la validité de la notion de consentement sexuel, et, partant, de rétablir une hiérarchie dans la gravité des abus supposés !! On a le droit, comme tout de même la quasi-moitié des américains, de continuer à préférer Trump aux Black Lives Matter !! On a le droit de dire que les néo-féministes sont en train d’instaurer une sorte de néo-puritanisme coupe-zizi !! On a le droit de critiquer les travaux du GIEC et d’être sceptique par rapport à ses prévisions environnementales apocalyptiques !! On a le droit de dire que l’invasion migratoire menace les fondamentaux de notre identité collective, et, partant, fragilise la paix civile !!! Toutes ces opinions sont totalement acceptables du moment qu’elles sont exprimée de manière posée et sans menacer personne. Elles ne font pas de ceux qui les professent des criminels à bannir d’urgence de l »espace public.
Et pourtant, c’est plus ou moins ce qui est en train de se passer dans les réseaux sociaux comme dans les médias. Il s’agit là, à mon avis, d’une rétrovolution extrêmement dangereuse pour la liberté d’expression, d’autant qu’elle s’accompagne d’une inquiétante hystérisation du débat public où des anathèmes sont brutalement lancés contre telle ou telle personne parce qu’elle a eu le malheur d’exprimer une idée ou même de faire un simple jeu de mot déplaisant à un groupe de pression influent. Et qu’elle a de ce fait franchi une pseudo « ‘ligne rouge » elle-même tracée de manière arbitraire voire aléatoire pour les besoins de la (mauvaise) cause de l’intolérance,
Je constate également que cette nouvelle forme d’intolérance provient essentiellement des milieux dit « progressistes » : féministes, militants LGBT, antiracistes, immigrationnistes et autres écolos. Rien d’étonnant au fond si l’on pense qu’ils ne sont en fait que les descendants des marxistes aujourd’hui faillis qui s’étaient fait autrefois une spécialité, là où ils exerçaient le pouvoir, de réprimer toute forme d’opinion dissidente. « Le fils du chat chasse les souris », comme dit le proverbe cubain. Mais au moins que ces fachistes en herbe aient la décence de ne pas pourchasser les victimes de leur intolérance en les traitant eux-mêmes de « facho ». Parce que « C’est celui qui le dit qui l’est », comme on disait de mon temps dans les cours de récré.