13 novembre 2020
Depuis 50 ans, les mondialistes de droite et de gauche, en prônant le démantèlement des frontières et l’ouverture généralisée aux libres flux de personnes, de produits et de capitaux, ont privé les nations – et tout particulièrement les nations occidentales – de la peau protectrice qui assurait tant bien que mal leur sécurité contre les menaces et les agressions extérieures.
« Vous verrez, nous disaient-ils, avec notre système mondialiste, votre niveau de vie augmentera grâce aux échanges commerciaux et votre culture s’enrichira par l’apport de cultures étrangères. Et ceux qui critiquent notre politique de démantèlement généralisé des frontières ne sont que des extrémistes de droite bas du front qui agitent des peurs infondées. »
Ah ! Vraiment !! Des peurs infondées ?
Notre industrie n’a-t-elle pas été détruite par la concurrence des produits asiatiques à bas coût, avec pour conséquence l’effondrement de notre classe ouvrière, l’attrition de nos PME et le développement d’un énorme chômage structurel ?
Nos petits agriculteurs et nos petits commerçants n’ont-ils pas été quasiment anéantis par l’importation d’un système productiviste fondé sur les économies d’échelle, qui a permis aux grandes multinationales de l’agrobusiness et de la distribution d’imposer leur loi ?
L’invasion migratoire de masse n’a-t-elle pas eu pour conséquence la fragmentation de la société française en entité ethnico-religieuses indifférentes voire hostiles les unes aux autres, l’affaiblissement de notre identité nationale, et l’émergence concomitante d’un climat de violence généralisée ?
Les nouvelles règles de fonctionnement économique imposées par l’Union européenne n’ont-elles pas eu pour conséquence de désorganiser en profondeur le modèle français d’action collective, entraînant en particulier la disparition des services publics qui avaient été à l’origine de nos plus belles réussites (nucléaire, TGV, télécommunications, etc.) ?
Et, dernier fléau en date, l’ouverture du territoire à des flux de personnes toujours croissants et totalement incontrôlés n’a-elle pas exposé notre population à la diffusion accélérée des pandémies ?
Bien sûr, nous avons bénéficié en échange de quelques bienfaits nouveaux : des vêtements bon marché, des voyages sympas autour du monde, une ouverture aux cultures étrangères…
Mais de l’autre côté de la balance, combien de vies brisées par la faillite, le chômage, la délinquance, et maintenant par la maladie ?
Comment ne pas se rendre compte aujourd’hui de cette vérité aveuglante, à savoir que les coûts et les dangers de la mondialisation étaient en fait infiniment supérieurs à ce qui nous avait été promis, et que finalement c’étaient les lanceurs d’alerte patriotes (les « extrémistes de droite », comme les appellent les mondialistes dans leur jargon haineux), qui avaient, au moins en partie, raison ?
Comment ne pas voir qu’en le dépouillant de la peau protectrice que constituaient ses frontières, les mondialistes ont transformé notre pays en écorché vif exposé sans défense à toutes les menaces extérieures ?
Comment ne pas voir qu’in fine la mondialisation finit même par détruire la promesse fondamentale qui nous l’avait rendue si attrayante – à savoir un accroissement de notre liberté individuelle –, puisque la lutte contre les nouveaux et immenses dangers dont elle est porteuse – terrorisme, guerre civile, pandémie… – conduisent à la mise en place de politiques sécuritaires totalement liberticides ?
Bref, on nous avait promis l’ouverture sur un vaste monde plein d’opportunités, et nous voilà bouclés chez nous, minés par la peur des virus, des assassins et de la ruine !!!
Et, faute de pouvoir apporter une réponse à la légitime colère suscitée par l’échec fracassant de leur projet, les mondialistes et les multiculturalistes de tous poils ne savent plus qu’insulter leurs propres peuples, en traitant de fascistes, de complotistes, d’extrémistes de droite et de populistes ceux qui se révoltent contre leurs méfaits !!!
Non, les peuples en révolte ne sont pas tout cela. Ils demandent, simplement, à bénéficier d’un minimum de protection contre les menaces dont ils sont accablés. Ils demandent, simplement, que leur identité, leur fierté leur indépendance nationale soient respectées. Ils demandent, simplement, à être libres et à pouvoir nourrir leur famille par leur travail. Ils sont, simplement, patriotes.
Oui : si le mondialisme a si lamentablement échoué, pourquoi ne pas essayer le patriotisme ?