26 mai 2020
Après avoir voulu « réinventer la culture tout de suite », voilà que l’Etat français joue l’avenir du secteur automobile sur un coup de dés (avec notre argent d’ailleurs) en lançant une vaste transition vers la voiture électrique. Une décision qui, non seulement fait totalement fi de l’autonomie de décision stratégique des dirigeants du secteur, mais en plus constitue un pari industriel et commercial extrêmement risqué (c’est un doux euphémisme)).
Donc voilà où on en est : l’avenir de chacun des secteurs sinistrés par la crise n’est même plus discuté par une commission tripartite (comme au temps du Plan Français), mais sort directement de la tête du président et de ses trois conseillers proches.
Et en plus, on semble trouver ça normal et personne ne proteste contre cette manière de faire !!!
Mais ne devons-nous pas au contraire nous insurger contre ce gigantesque dysfonctionnement de la démocratie qui fait que les grandes (et souvent très contestables) décisions engageant l’avenir du pays dans tous ses aspects, sont, non seulement prises unilatéralement par l’Etat, mais en plus par un tout petit groupe d’hommes au sein de l’exécutif ???
N’est-ce pas là la définition même de la dictature, avec juste la police politique en moins (quoi que…) ?