23 octobre 2020
Cela fait des années que je me posais cette question simple :
« Combien de temps la France va-elle pouvoir supporter, avant de s’effondrer, l’accumulation des déficits et de l’endettement, l’explosion du chômage et de la délinquance, l’effondrement de son industrie et de son agriculture, et l’implosion des valeurs communes qui constituent le socle d’une vie collective pacifique ? »
Eh, bien, la réponse éclate aujourd’hui sous nos yeux : elle ne parvient désormais plus à supporter cette montée des déséquilibres et elle est entrée dans un processus d’effondrement dont l’actuelle crise épidémique a constitué le déclencheur.
Effondrement des services publics : justice, police, hôpital, éducation.
Effondrement des comptes publics grevés par l’endettement et les déficits abyssaux.
Effondrement de secteurs économiques entiers sous l’impact de la crise sanitaire et des mesures restrictives prises pour tenter de l’enrayer.
Effondrement de la sécurité sous l’impact du terrorisme, de la délinquance, de l’immigration incontrôlée et d’un laxisme judiciaire qui a dépassé toutes les bornes.
Sans même parler de l’effondrement d’une certaine forme de joie de vivre, explosé par les interdictions de toutes sortes et le climat de défiance mutuelle qui hypothèque désormais les rapports sociaux.
On veut nous rassurer en nous serinant que la situation est sous contrôle, que les aides publiques vont permettre aux entreprises de survivre, que le reprise est pour demain après-midi, que les services publics vont redresser la barre et que les délinquants et les terroristes et les délinquants désormais, n’ont qu’à bien se tenir.
Et bien sûr, nous avons envie de croire à ce discours lénifiant, si désireux que nous sommes de poursuivre encore quelques temps notre bonne vie tranquille dans notre petite bulle alors même que le système qui la rendait possible se désagrège sous nos yeux.
Mais, moi je n’en crois pas un mot. L’effondrement qui s’est esquissé cette année est en effet un processus cumulatif, auto-entretenu, dans toutes les composantes s’alimentent mutuellement dans un infernal cercle vicieux.
Il nous affectera les uns après les autres, de diverses manières à mesure que le système d’effondrera par pans entiers : maladie, faillite, licenciements et chômage, persécution fiscale, délinquance et agressions, dévalorisation des retraites, décomposition des services publics, défaillances bancaires et crise financière.
Chacun de nous doit désormais prendre les dispositions nécessaires pour tenter de se protéger, si c’est encore possible, des conséquences gravissimes de ce tsunami sur le point de déferler…