18 juin 2020
Nous assistons aujourd’hui à deux offensives convergentes visant à la destruction de l’Etat régalien, c’est-à-dire, pour parler plus simplement, de la police et de la justice chargées de protéger les honnêtes gens des criminels.
D’un côté, des voyous regroupés en bandes organisées ne se contentent plus de faire régner le crime et la peur en France, et tout particulièrement dans les quartiers populaires dont ils sont issus. Ils se permettent maintenant de manifester au grand jour pour réclamer, sous prétexte de lutte antiraciste, l‘impunité face à la police qui tente encore, vaille que vaille, de défendre la population contre les criminels. Ils sont bien entendu soutenus, dans ce combat douteux, par des gauchistes trop heureux d’avoir trouvé là un nouveau moyen de semer le chaos et de mettre à bas une société qu’ils détestent.
De l’autre côté, nos gouvernants eux-mêmes, par une ignoble et invraisemblable forfaiture vis-à-vis du peuple, contribuent activement à cet anéantissement de l’Etat régalien : soit, comme vient encore de tenter de le faire l’actuel ministre de l’intérieur, en désarmant la police face à des voyous et des criminels qui sont, eux, de plus en plus en armés, compliquant ainsi la mission des forces de l’ordre ; soit, comme a réussi à le faire la ministre de la justice, en vidant les prisons de dizaine de milliers de délinquants déjà incarcérés et en s’opposant à l’incarcération des nouveaux condamnés. Tout cela témoignant d’une indigne attitude de démission nourrie à la fois par la peur des groupes de pression violents, par la recherche de petites économies budgétaires à bon compte et par une sournoise et absurde idéologie anti-institutionnelle considérant les fauteurs de troubles comme des victimes d’un ordre injuste.
Comment douter une seconde que l’ensemble de ces dispositions ne conduise rapidement, en abolissant chez les délinquants tout sentiment de crainte face à la police et à la justice, à un nouveau déferlement de criminalité et de violence, comme vient de le montrer l’invraisemblable épisode de l’expédition armée tchétchène suivie d’émeutes à Dijon !!!
Et pendant que nous voyons l’Etat régalien, c’est-à-dire la sécurité élémentaire et immédiate de chacun d’entre nous, se déliter sous nos yeux effarés, ses dirigeants nous mènent littéralement en bateau en nous faisant croire, par une vaine agitation sur des sujets parfaitement secondaires, qu’ils préparent activement pour nous un monde meilleur : par exemple une parfaite égalité hommes-femmes (dans la terreur partagée des voyous), un environnement irréprochable dans 20 ans (si les assassins nous laissent vivre jusque-là), des quartiers rénovés (si les émeutiers ne les ont pas saccagés) ou un nouveau renforcement de l’intégration européenne (si auparavant nous n’avons pas été battus à plate couture dans une guerre en Méditerranée contre les turcs ou les russes).
La promesse donc, d’un monde meilleur pour demain, qui apparemment les dispense de voir que le monde d’aujourd’hui est en train de devenir invivable pour les gens ordinaires du fait de leur esprit d’abandon. Des promesses utopiques qui d’ailleurs, ne se traduiront in fine que par plus d’impôts, plus de réglementations, plus de dépenses contraintes, et plus de contrôles ou de punitions au détriment des honnêtes gens. Tout en abandonnant totalement ceux-ci à la merci des voyous.
Tout cela est insupportable. D’ailleurs, je ne le supporte plus. Et vous ?