20 mai 2020
Je suis terrifié par la dérive suicidaire dont semble actuellement atteinte la société française.
Au nom de toutes sortes d’utopies et de fausses valeurs, nous assistons en effet à un travail de destruction systématique des fondements même de notre civilisation, de notre prospérité, de notre puissance et maintenant de notre joie de vivre.
Au nom du respect des minorités et de la lutte contre l’intolérance, nous renonçons à imposer sur notre propre territoire national un ensemble de valeurs communes et de normes de comportement partagées, créant ainsi les conditions de la fragmentation communautaire, de la violence et du chaos.
Au nom de la lutte contre la domination patriarcale, nous détruisons la confiance, l’attraction naturelle et finalement le sentiment d’amour entre les hommes et les femmes, fondements de cette institution essentielle qu’est la famille, elle-même d’ailleurs décriée comme lieu d’une insupportable oppression sexiste.
Au nom de la lutte contre la xénophobie et le nationalisme, nous liquidons ce beau sentiment qu’est l’amour de la patrie et nous pratiquons avec une sorte de délectation sinistre la honte de nous-mêmes et de notre belle histoire, qui pourtant a tant apporté à la civilisation mondiale.
Au nom de la lutte contre les inégalités, nous encourageons la fainéantise par la pratique de l’assistanat généralisé et l’octroi de toutes sortes d’aides sociales sans contrepartie, tout en stigmatisant tous ceux dans notre pays qui ont réussi leur vie professionnelle et sont de ce fait détenteurs d’un patrimoine ou d’entreprises qui leur permettent de donner du travail aux autres.
Au nom de la défense de l’environnement, nous saccageons les paysages par l’installation d’éoliennes hideuses, nous ruinons particuliers et entreprises par des obligations de mise en conformité ruineuses, et nous vantons les mérites d’une société soi-disant de « frugalité » qui ne sera en fait qu’une société de pénurie.
Au nom de la lutte contre la haine, nous votons des lois destructrices de notre liberté d’expression.
Et – dernière trouvaille – au nom du projet insensé d’empêcher la mort de faire son œuvre naturelle, nous privons brutalement à l’occasion d’une épidémie les gens de leur liberté, de leur travail, et de tous les plaisirs qui font que la vie mérite d’être vécue.
Tout cela est insensé !!!
Quand donc renverserons-nous la table pour nous opposer de manière déterminée à toutes ces folies ? Quand donc parviendrons-nous à unir les forces de tous les gens raisonnables de ce pays (ceux que les gauchistes appellent « conservateurs » ou « réacs ») pour remettre notre société sur ses pieds ? Quand donc nous débarrasserons-nous du magistère moral de tous ces progressistes irresponsables qui font tant de mal à la France et aux Français au nom d’un avenir radieux – qui, comme tous les avenirs radieux, n’arrivera jamais?
Le temps presse, car nous sommes en train de sombrer sous les coups de ces illusions mensongères et mortifères.