J’ai un souv’nir très doux, très doux
Qui me trottine dans la tête
Ma bouche tout près de tout cou
Quand on dansait dans la guinguette
Un regret me poursuit partout :
Je n’ai pu, jolie blondinette,
Embraser ton cœur d’amadou
Sur le grand lit de ma chambrette
J’ai un espoir très fou, très fou
Confiné dans ma maisonnette
C’est qu’un jour pas si loin du tout
On fera de nouveau la fête
Et comme je suis un peu filou
Et te jure, ma belle Lisette
Que cette fois, mille bisous
Te noieront des pieds à la tête.