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Entre multiculturalisme et patriotisme

Multiculturalisme Big Brother : la dictature des minorités, ça marche

ImageImaginez une société composée majoritairement de gens normaux et vivant d’une manière disons un peu traditionnelle, c’est-à-dire chérissant la mémoire de leurs aïeux qui depuis de nombreuses générations ont habité dans ce pays, vivant en couples composés d’un homme et d’une femme qui de temps en temps se disputent un peu, travaillant dans une usine située à 25 kilomètres de leur pavillon où ils vont tous les jours en bagnole, essayant d’élever comme ils peuvent leurs enfants en leur donnant parfois une taloche s’ils ont fait un bêtise, et se livrant pour se détendre à des loisirs simples comme aller à la corrida, à la chasse, ou pour le monsieur, dans une bonne adresse de la ville voisine.

Imaginez maintenant qu’une partie minoritaire de la population considère que ce mode de vie est stupide, que ces autochtones n’ont pas plus de droits sur leurs pays que ceux qui viennent d’y arriver ou tentent d’y entrer illégalement, que d’ailleurs leurs ancêtres ont commis beaucoup de crimes dont ils devraient avoir honte, qu’au sein du couple l’homme est toujours coupable de plein d’injustices et de violence contre sa femme (et que d’ailleurs on peut tout aussi bien s’aimer entre personne du même sexe), que la bagnole de ces beaufs est une source de pollution dangereuse, que les produits qu’ils fabriquent dans leur usine sont trop chers par rapport à ceux importés de Chine, et enfin que les loisirs qu’ils aiment pratiquer sont vraiment honteux, cruels et dégradants.

Mais comment faire pour changer les choses, se disent les membres de cette minorité progressiste ? Ils sont tellement plus nombreux que nous, ces connards réacs, et on est encore en démocratie, c’est un peu embêtant ça !!!

Oui, mais ils ont quand même deux grands atouts, les pseudo-progressistes : ils sont largement majoritaires dans les milieux des médias et de la culture, et plus ou moins sournoisement infiltrés au sein des partis politiques et de l’appareil d’Etat où ils forment des groupes de pression d’autant plus efficaces qu’ils sont occultes.

Alors, pour faire passer leurs réformes consistant en gros à dézinguer complètement le style de vie, les croyances et les valeurs de la population majoritaire, ils vont appliquer une stratégie coordonnée, simple mais terriblement efficace, en trois étapes.

La première étape, exclusivement médiatique, est confiée au groupe des journalistes, chargée de diffuser sur grande échelle la propagande concoctée par les associations militantes. Elle consiste, par un martèlement d’informations anxiogènes, à convaincre la population de l’existence d’un problème grave qui n’aurait jamais été perçu jusque-là. Peu importe, que ce problème ne soit en fait pas forcément si grave, si nouveau, ou même si avéré que cela : l’essentiel est de créer dans la conscience collective, par un flot interrompu et convergent d’articles et de reportages sur le sujet, le sentiment indiscutable qu’il existe. Au-delà d’une certaine masse critique de stimulations convergentes, un effet de saturation se produit dans la conscience du public, rendant même impossible l’expression d’une pensée critique : les femmes sont TOUTES persécutées par les hommes, puisque, TOUS les jours, dix articles sont publiés sur le dernier meurtre conjugal ; les migrants sont TOUS des désespérés qu’il faut accueillir, puisque TOUS les jours, dix articles sont publiés sur leur errance malheureuse et l’inhumanité égoïste des autochtones qui rechignent à se laisser envahir ; les hommes sont TOUS des agresseurs sexuels, puisque tous les jours, dix articles sont publiés sur un soi-disant scandale sexuel opportunément monté en épingle ; les forêts et les glaciers sont TOUS en train de disparaître sous nos yeux, puisque TOUS les jours, des articles, souvent illustrés par des photos truquées ou anciennes, nous convainquent de la réalité du désastre. Et puis, pas moyen de suggérer que tout cela est exagéré ou même parfois complètement faux : d’abord les opposants et les sceptiques n’ont pas accès aux médias cadenassés par le lobby des journaleux progressistes, et puis, s’ils arrivent à faire quand même un peu entendre leur voix, ils sont littéralement lynchés en public, comme réactionnaires, fascistes, machistes, obscurantistes, par la meute hurlante des militants progressistes.

Une fois la population majoritaire bien conditionnée et tétanisée par ce déferlement de la propagande, arrive la seconde étape : au sein du gouvernement et de l’appareil d’Etat où ils sont infiltrés, les partisans de la cause en question (féministes, écolos, anti-racistes, etc.) disent que c’est épouvantable, qu’il faut absolument réagir rapidement, et prendre des mesures radicales pour mettre fin à ces violences, ces injustices et ces menaces intolérables. En fait, cela permet de faire passer des mesures liberticides, totalement opposées aux souhaits de la majorité raisonnable des gens, et déjà inscrites de longue date dans l’agenda utopiste et déjanté des diversitaires multiculturalistes, mais qu’il aurait été impossible de mettre en œuvre en l’absence du sentiment artificiel de crise et d’urgence produit par le battage médiatique. Donc, on va augmenter les taxes sur le carburant soi-disant pour lutter contre le réchauffement climatique, empêchant ainsi les gens de circuler avec leur voiture ; on va introduire de nouvelles dispositions juridiques criminalisant les comportements masculins ou créant des discriminations de fait contre les hommes sous prétexte de défendre les femmes ; on va laisser de nouvelles vagues d’immigrants s’installer dans le pays pour vivre aux crochets des autochtones sous prétexte de devoir humanitaire. Et bien sûr, si un homme politique s’avise de dire que ces mesures sont ce qu’elles sont souvent, c’est-à-dire insensées, inutiles, injustes, ruineuses, ou inapplicables, il se trouve immédiatement confronté au même lynchage haineux qu’à l’étape précédente. Et la mesure passe.

Arrive enfin le temps de l’application des nouvelles mesures ineptes ainsi promues par le lobby progressiste, minoriste et diversitaire : les gens ne peuvent plus prendre leur bagnole, la corrida et la fessée sont interdites, les hommes sont traînés devant les tribunaux pour toutes sortes de raisons saugrenues, le pays est envahi par des populations allogènes à la culture très différente de celle des autochtones. Bref, ça ne marche pas, la vie de la majorité des gens est rendue plus difficile, et de nouvelles formes de crise, produit direct de l’échec des utopies progressistes, apparaissent. Donc, le peuple se met à gronder, à manifester, à exprimer son mécontentement avec véhémence.

Alors, que font nos gentils réformateurs éclairés ? Reconnaissent-ils leurs erreurs, se rendent-ils enfin compte des dangers associés à leur projet utopique de transformer de fond en comble le peuple, la société, les valeurs, la mémoire, les modes de vie pour accoucher du monde nouveau dont ils rêvent ? Non pas, du tout. Ils vont persévérer dans l’erreur en criminalisant toute critique. Les gens manifestent en masse ? Qu’à cela ne tienne, on va bombarder ces réacs fachos de grenades dangereuses et restreindre leur droit à manifester !!! Se mettent-ils à voter en masse pour des partis dénonçant les méfaits de leur politique ? Qu’à cela ne tienne, on va couper les vivres à ces partis et traduire leurs dirigeants -y compris ceux ayant un mandat électif – devant les tribunaux pour toutes sortes de prétextes biscornus !!! Expriment-ils, en termes forcément un peu vif, leur colère et leur désarroi sur les réseaux sociaux ? Qu’à cela ne tienne, on va les empêcher de le faire en votant des lois prétendument destinées à lutter contre la haine en ligne !!! Ne font-ils plus confiance, à juste titre, aux médias de leur pays et préfèrent-ils se renseigner en allant consulter des sites étrangers sur internet ? Qu’à cela ne tienne, ou va censurer ces sites en expliquant qu’ils diffusent des « fake news » (un comble quand même après ce que je viens d’expliquer au début de cet article !!!).

Bref, c’est une sorte de dictature à bas bruit qui se met en marche. Pas une dictature traditionnelle, avec police politique, torture et camps d’internement, non, plutôt une dictature soft, à petits moyens, reposant sur le conditionnement mental, la manipulation de l’opinion et la stigmatisation de la pensée critique. Une dictature insidieuse, une dictature des lobbys diversitaires infiltrés dans les médias et l’appareil d’Etat, et désormais capables de faire avaler n’importe quels couleuvre utopiste à une population sidérée devant l’effondrement programmé de sa culture, de sa mémoire, de ses valeurs et de ses modes de vie.

Le constat est posé. Il appartient maintenant à chacun d’entre nous de se lever pour entrer en résistance contre cette nouvel

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