Je propose au gouvernement de mettre en place une politique culturelle courageuse et innovante.
Elle consiste à supprimer le ministère de la culture, à vendre son immeuble de la rue de Valois et, avec l’argent ainsi économisé (10 miliards d’euros), supprimer les impôts sur les produits à caractère culturels (redevance TV, TVA sur les livres, les DVS, le cinéma, taxes foncières et droits de succession sur les propriétés privées classées monuments historiques, etc.).
Cette idée d’un l’Etat chargé de promouvoir l’accès à « la » culture, telle que définie par quelques technocrates conseillés par quelques gauchistes, est en effet totalement obsolète à l’heure d’internet et de la diffusion massive de contenus en ligne.
Toute personne désireuse de se cultiver à sa façon peu le faire aujourd’hui, pratiquement gratuitement, en surfant sur le Web. Il n’y a pas besoin d’un ministère pour ça !!!
Personnellement, j’estime être quelqu’un de cultivé et qui a participé à sa manière à la diffusion de la culture en France, et je n’ai jamais bénéficié pour cela d’une quelconque aide publique.
Concrètement, les 10 milliards du ministère de la culture, c’est quoi ?
– 4 milliards pour l’audiovisuel public. Personnellement, je ne regarde jamais Antenne 2, je ne vois pas pourquoi je devrais payer 135 euros de redevance. Antenne 2 peut être sans problème, fermé, privatisé ou financé par la pub s’ils en trouvent assez. Même chose pour France-info.
– Un peu moins de 2 milliards d’aide à la création. La dedans, il y a le théâtre subventionné décentralisé, un vrai scandale qui dure depuis trop longtemps, un nid de gauchistes bobos qui se parlent à eux-mêmes et ont depuis longtemps renoncé à vraiment diffuser leur « culture » dans les quartiers populaires qui d’ailleurs s’en foutent. Il y a aussi l’aide à la création cinématographique, qui devrait être vraiment le cadet des soucis d’un Etat menacé de faillite. On peut tout rayer sans problèmes, sauf peut-être un petit peu d’argent pour la Comédie-Française.
– De l’aide au livre et la transmission de la culture. Là-dedans, ou trouve un vrai fourre-tout (Pass culture pour aller au cinéma gratos, chorales dans toutes les écoles). L’Etat n’a pas à se mêler de ce que les gens aillent ou non au cinéma ou décident de créer une chorale. Je l’ai fait moi-même sans que l’Etat m’aide en aucune façon. Quant aux bibliothèques publiques, il faudrait vraiment s’interroger sur la pertinence même du concept à l’heure d’internet.
Ah oui, j’oubliais, quelque part perdu dans les lignes budgétaires du ministère, il y a la francophonie, qui sert à payer des raouts sympas autour du monde aux politiciens corrompus de tous les pays où on parle encore un peu le français. Perso, je n’ai aucune envie de continuer à payer les petits fours de ces gens-là.
– Un milliard pour le patrimoine. Ben, si on vend ce patrimoine à des investisseurs privés (et en premier lieu la rue de Valois), et qu’on rend tous leurs travaux d’entretien fiscalement déductible, ce milliard devient inutile et en plus on a des recettes exceptionnelles pour rembourser l’endettement public. Bien sûr, on garde quand même un peu d’argent pour Versailles.
– Il reste un petit milliard de dépenses de fonctionnement pour les bâtiments administratifs et les fonctionnaires dont on ne peut pas se débarrasser à cause du statut de la fonction publique. Ben, en attendant de pouvoir les virer d’une manière ou d’une autre, on vend la rue de Valois pour s’assurer que leur base de regroupement est éradiquée, et on les envoie ne rien faire ou alphabétiser les migrants dans un commissariat désaffecté de Stains ou de Trappes en attendant qu’ils se découragent et cherchent un autre job.
Bien sûr, on garde quand même un tout petit budget pour Versailles, le Louvre et la Comédie française, mais surtout on n’appelle pas ça « culture », on perd ça dans une sous-division d’un sous-département du ministère des finances.Et avec les 10 milliards économisés, comme je l’ai dit, on réduit la TVA sur les livres, les DVD, les places de cinéma et de théâtre, les pass de festivals, les entrées dans les musées (souvent privés désormais), on supprime la redevance TV. Bref, on facile REELLEMENT l’accès des gens à la culture qu’ils ont eux-mêmes choisie en faisant qu’elle leur coûte moins cher en impôts.
Ce n’est ni difficile ni compliqué à mettre en œuvre : il suffit simplement d’un peu de volonté politique !!!!
Et qu’on ne me dise surtout pas que proposer d’abaisser les prix des livres, c’est une politique anti culturelle réac !!! C’est juste un moyen de redonner aux gens la libre maîtrise de leur démarche culturelle en démantelant les groupes de pression et d’intérêt qui se sucrent sur nos impôts au nom de la « Culture ». 10 milliards d’euros en moins, c’est quand même près de 500 euros d’économies d’impôts par foyer fiscal. On peut acheter beaucoup de livres et de DVD avec cet argent !!!!