Mon féminisme à moi c’est d’être séduit par des femmes qui aiment séduire, et de désirer des femmes qui aiment qu’on les désire.
Mon féminisme à moi, c’est d’être le partenaire masculin affectueux de danseuses qui aiment danser avec des hommes qui aiment danser avec elles.
Mon féminisme à moi, c’est de photographier de jolies femmes qui aiment qu’on les photographie parce qu’elles sont des jolies femmes.
Mon féminisme à moi, c’est d’adorer être harcelé sensuellement par des femmes expertes en harcèlement sensuel des hommes.
Mon féminisme à moi, c’est d’écrire des nouvelles érotiques licencieuses nourries par les fantasmes de mes amies femmes qui me les confient.
Mon féminisme à moi, c’est d’offrir de jolis cadeaux aux femmes qui sont gentilles avec moi et qui adorent les jolis cadeaux que leur offrent les hommes quand elles sont gentilles avec eux…. Ou bien de leur écrire des poèmes désespérés (mais beaucoup moins coûteux) quand elles ont été méchantes avec moi.
Mon féminisme à moi, c’est chercher à cultiver mes (très faibles) capacités à être un objet de plaisir pour les femmes en espérant qu’elle accepteront ainsi de me servir d’objet de plaisir parce qu’elles espérent m’utiliser par la même occasion comme objet de plaisir.
Mon féminisme à moi, c’est d’aborder gentiment toutes ces femmes pour leur proposer de danser ensemble, de les photographier, d’écrire avec elles des nouvelles et des romans d’amour, de se servir mutuellement d’objet de plaisir, et de leur offrir de jolis cadeaux quand elles l’ont mérité ou de beaux poèmes désespérés quand elles n’ont pas été gentilles.
Mon féminisme à moi, c’est ces 200 photos de danseuses latinos, prises l’an dernier au Carnaval tropical de Paris (elles me souriaient toutes, ellles étaient toutes sexy, heureuses d’attirer le désir masculin, et je n’en n’ai agressé aucune).