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Les chasseurs à cheval constituaient, avec les hussards, la cavalerie légère de l’armée impériale, chargée des missions de reconnaissance d’avant-postes, ainsi que de raids en profondeur sur les arrières de l’ennemi. Ils portaient un habit-veste vert foncé à basques et un pantalon de même couleur. Leur shako noir, orné d’une plaque en losange, d’un cordon blanc à raquette, était surmonté d’un plumet. Les compagnies dites d’élite portaient le colback. On comptait une trentaine de régiments de chasseurs à cheval.
Le régiment des chasseurs à cheval de la Garde, l’un des plus célèbres de l’Armée impériale, était chargé de la protection rapprochée de l’Empereur. Ses cavaliers portaient un uniforme à la hussarde : dolman vert foncé, pelisse rouge bordée de fourrure noire, le tout rehaussé de tresses et de boutons dorés ; colback noir orné d’une flamme rouge et d’une raquette dorée, surmonté d’un plumet rouge et vert ; ceinture tressée de vert et d’or ; culotte de peau et bottes courtes de cavalerie ; sabretache verte bordée d’or. Les chevaux étaient bais ou alezans. La selle était posée sur une large housse verte à bouts pointus, bordée de rouge et d’or, et marquée d’un aigle doré.
Les mamelouks étaient intégrés dans les chasseurs à cheval, dont ils constituaient l’un des escadrons. Ramenés d’Egypte par Bonaparte, ils portaient un magnifique uniforme à l’orientale. On voyait toujours cette troupe exotique à proximité de l’Empereur.
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