Les grenadiers à cheval constituaient la cavalerie lourde de la Garde Impériale. Ils portaient un uniforme très proche de celui des grenadiers à pied de la Garde, avec toutefois quelques différences : absence de plaque sur le bonnet d’ourson, contre-épaulettes dorées et aiguillettes aurores, gants de cavalerie blancs, culotte en peau. Leur selle était montée sur une housse carrée bleue à bords dorés, avec chaperons et porte-manteau de mêmes couleurs. La plupart des chevaux – à l’exception de ceux des musiciens, de couleur claire – étaient noirs. Le régiment s’illustra notamment à Austerlitz, – en jouant un rôle majeur, sous Rapp et Ordener, dans la conquête du plateau de Pratzen -, à Eylau – en échappant sous la direction de Lepic à l’encerclement par l’infanterie russe – et à Waterloo – en chargeant infructueusement avec Ney les carrés anglais.
Les gendarmes d’élite assuraient à la fois la garde des palais (Tuileries notamment) et diverses missions de sécurité et d’escorte. Leur uniforme était proche de celui des grenadiers à cheval, aux côtés desquels ils combattaient sur les champs de bataille. Les principales différences étaient l’absence de cordon sur le bonnet à poil, la couleur blanche des contre-épaulettes, des aiguillettes et des rebords de la sellerie, et le jaune bordé de blanc du baudrier.
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