Saviez-que les mobsters juifs et italiens ont joué au cours des années 1920 à 1930 un rôle très important dans l’épanouissement et la diffusion du Jazz ? En ouvrant à cette époque de très nombreux night-clubs à New-York, Chicago ou Kansas City, ils ont en effet permis aux musiciens noirs, longtemps réduit à l’état de semi-vagabonds, de travailler dans des conditions artistiques et financières décentes, leur offrant ainsi la possibilité d’épanouir leur talent (photo ci-contre : l’orchestre de Duke Ellington au Cotton Club).
L’ouvrage de Ronald Morris, Le Jazz et les gangsters, nous entraîne à la découverte de cet aspect à la fois évident et mal exploré du Jazz. Evident, quand on songe aux nombreux films, depuis Pretty Baby jusqu’à qu’à Cotton Club, où il sert de toile de fond aux activités des gangsters et des putains. Mais également mal exploré, car ce fait peut-être un peu gênant n’avait pas jusqu’aux années 1980 fait l’objet d’un grand intérêt de la part des chercheurs. Publié en 1980, le livre de Ronald Morris permit de combler en partie cette lacune, en nous offrant une fresque relativement bien documentée, quoique parfois un peu idéalisée, de cette relation entre Jazz et gangsters.
Pour consulter cet article, cliquez sur le lien suivant : gangsters