Vendredi 2 novembre 2012
Hier, à l’occasion de la venue à Paris de ma cousine germaine strasbourgeoise et de ses enfants, j’avais organisé une petite réunion de famille animée comme à l’habitude par la projection de mes films sur Cuba.
Mettant à profit les congés de la Toussaint, Ma Mie Mireille s’est surpassée dans la préparation du diner. Jugez plutôt !!!
Des gougères au fromage ont d’abord été servies en guise d’amuse-gueule. Pour préparer 20 gougères, faites chauffer un quart de litre d’eau salée avec 100 grammes de beurre, rajoutez d’un seul coup 125 grammes de farine. Ajoutez, un à un, quatre œufs, et mélangez bien. Rajoutez 125 grammes de gruyère coupés préalablement en tout petits morceaux. Poivrez sans saler, râpez de la noix de muscade. Une fois que la pâte est homogène, disposez en petits tas ronds pas trop épais sur une plaque en métal. Faites cuire au four jusqu’à ce que les gougères soient bien dorées.
Ces petites galettes rondes et dorées, extrêmement appétissantes d’apparence, tiennent leurs promesses à la dégustation.
La croûte à la fois craquante et très légèrement grasse laisse immédiatement la place à la pâte onctueuse du fromage cuit. Le plat a eu beaucoup de succès et a été vidé en quelques minutes.
A la fin, un lourd climat de jalousie familiale, masqué sous d’hypocrites apparences de politesse, s’est même instauré à la vue des trois dernières gougères à partager entre neuf personnes.
En entrée, après la projection du film, nous eûmes ensuite droit à une salade d’avocats aux agrumes.
Pour six personnes, prendre trois avocats, deux pamplemousses roses, deux oranges, un oignon blanc, un citron, quatre cuillers à soupe d’huile d’olive, des baies roses et un bouquet de ciboulette.Epluchez les pamplemousses et les oranges et coupez-les en quartiers ; épluchez l’oignon et découpez- le en fines rondelles. Pressez le coton et gardez le jus Dans un saladier, mélangez le pamplemousse et les oranges avec les avocats coupés en dés. Rajoutez le jus de citron, puis l‘huile d’olive, salez, poivrez. Répartissez dans des coupes le mélange parsemé de baies roses et de ciboulette ciselée. Servez.
Ce plat très frais réjouit le palais par le mélange de plusieurs saveurs opposées : l’acidité du citron, l’onctuosité de l’avocat, le fruité-sucré de l’orange. C’est tellement bon et léger qu’on l’a terminé avant de vraiment s’apercevoir qu’on l’a commencé. On se met alors à lorgner vers la coupe du voisin…
Un gigot d’agneau aux oignons glacés constituait le plat de résistance. Pour un gigot de deux kilos, malaxez 30 grammes de beurre avec du sel et du poivre. Enduisez le gigot de cette préparation. Mettez-le dans un plat et glissez au four très chaud (240 degrés) pendant 20 minutes, en le retournant au bout de 20 minutes pour qu’il soit bien doré des deux côtés. Pendant ce temps, faites revenir dans une sauteuse, dans 100 grammes de beurre, un kilo de petits oignons blancs épluchés. Saupoudrez de trois cuillers à soupe de sucre, salez, poivrez, laissez cuire doucement à découvert. Lorsque le gigot est doré, sortez-le du four, enlevez toute la graisse du plat, versez les oignons et disposer le gigot dessus. Remettez au four à 180 degrés pendant 10 minutes. Au bout de ce temps, retournez de nouveau le gigot et ajoutez deux décilitres de vin blanc, deux tomates pelées, épépinées et coupées en morceaux. Continuer encore la cuisson 20 minutes.
Lorsque le gigot est cuit, sortez le plat du four recouvrez d’une grande feuille d’aluminium. Laissez-le reposer 10 minutes. Présentez-le sur son lit d’oignons.
En plus de la recette de base, Ma Mie Mireille a pris l’initiative d’ajouter une purée de potimarrons.
C’était vraiment délicieux. Les petits oignons craquaient tandis que les morceaux de viande fondaient dans la bouche. La cérémonie du découpage du gigot a permis à chacun d’exprimer ses préférences, toutes satisfaites : très cuit, bien cuit, à point, rosé…
Les convives ont littéralement dévoré ce pauvre gigot jusqu’à l’os.
Le repas s’est terminé par une vatrouchka.
Pour six personnes, compter 350 grammes de faisselle, de la pâte sablée, 4 œufs, 25 cl de crème fraiche, 200 grammes de sucre, 2 citrons et 50 grammes de raisins secs.
La veille du diner, faire égoutter la faisselle. Faites tremper les raisins pendant 10 minutes dans un bol d’eau chaude. Prélevez les zestes de citron, râpez-les. Disposez la pâte sablée sur une terrine à tarte rectangulaire. Battez les œufs entiers avec le sucre, ajoutez le fromage blanc égoutté, les zestes de citron, les raisins égouttés. Mélangez bien et versez sur la pâte. Faites cuire pendant environ 40 à 45 minutes.
La chair très légère de ce gâteau a un peu la même consistance que celle d’une quiche lorraine, mais où la saveur sucrée des raisins secs remplace celle, salée, des lardons. C’est très bon, mais comme les convives étaient déjà bien repus, ce dessert n’a pas provoqué la même émeute que celle qu’il avait provoquée, chez d’autres convives en mars dernier,
Il en reste même un tout petit bout, si cela vous tente…
Merci, Ma Mie Mireille !!!
Fabrice Hatem