Editeur : AFII, février 2007
Rédacteur en Chef : Fabrice Hatem
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https://www.invest-in-france.org/Medias/Publications/248/07-06-25_144451_pub_20070228_fr_rapport_2006_sur_les_investissements_etrangers_en_france.pdf ou bilan
Synthèse du rapport
Projets et emplois
Les projets d’investissement et les créations d’emplois d’origine étrangère en France recensés par l’AFII[1] ont connu, après la chute observée en 2002, une quatre années de croissance ininterrompue. Ce mouvement s’est poursuivi et même accéléré en 2006. En effet, le nombre d’emplois créés ou maintenus a continué à progresser pour atteindre le niveau record de 40 716[2]39 998, en progression de 35,132,7 % par rapport à 2005. Le nombre de projets esta également connu une très légère croissance (+ 2,6 %) : 6673 %) : 665 contre 650 l’an dernier.
Régions et pays d’origine
La prééminence de l’Europe comme région d’origine s’est encore renforcée en 2006, avec 65,064,6 % des emplois créés, contre 58,3 % en 2005. L’Amérique du nord arrive en seconde position (26,827,2 %), suivie par l’Asie (7,1 %), dont la contribution est en léger recul par rapport à l’année précédente. Si les Etats-Unis restent le premier pays d’origine, les cinq places rangs suivantes sont occupées par des pays européens – Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Pays-Bas et Suisse – dont les entreprises ont toutes augmenté leurs investissements en France en 2006. Au total, les six premiers pays précédents représentent à eux seuls 69,53 % des créations d’emplois en France en 2006. Parmi les autres pays dont les investissements se sont accrus, ont peut citer la Finlande, le Canada et la Chine. Par contre, les investissements japonais, et, dans une moindre mesure, italiens et belges ont baissé en 2006
Secteurs d’activité
L’année 2006 a été bonne pour le secteur manufacturier, ou le nombre d’emplois créés ou maintenus par les entreprises étrangères s’est fortement accru pour dépasser 26 10025 400 (soit 64,263,5 % du total du bilan), retrouvant ainsi pratiquement le pic observé en 2000. Parmi les secteurs les plus dynamiques, on peut mentionner l’aéronautique, la chimie, les machines et équipements, l’aéronautique, l’automobile et les métaux. Les créations d’emploi ont également progressé dans le secteur tertiaire (services aux entreprises notamment), malgré un léger recul des logiciels après une année 2005 exceptionnelle.
Région d’accueil
Six régions ont concentré en 2006 près des deux-tiersplus de 60 % des créations d’emplois : Île-de-France (22,15 %), Rhône-Alpes (11,010,4 %), Provence-Alpes-Côte d’Azur (9,2 %), Midi Pyrénées (8,64 %), Nord-Pas-de-Calais (7,1 %), Midi Pyrénées (6,2 %)9 %), et Bretagne (5,34 %). Mais les créations d’emplois d’origine étrangère enregistrent également des progressions significatives dans de nombreuses autres régions, comme l’Aquitaine, la Picardie, l’Auvergne, la Haute-Normandie, la Champagne-Ardennes, le Languedoc-Roussillon, la Basse-Normandie, les Pays-de-la-Loire et la Franche-Comté. L’Alsace et la Lorraine, malgré un léger tassement des flux, restent des régions attractives au regard de la taille de leur économie.
Pour télécharger une présentation résumée du rapport : abstract
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[1] Pour une présentation de la méthodologie utilisée, voir chapitre 2 de ce rapport.
[2] Hors emplois dits « pérennisés ».