Editeur : Notes et études AFII, Septembre 2006
Auteur : Fabrice Hatem
Les investissements internationaux en Europe par secteur 2002-2005 (juin 2006)
Les projets d’investissements internationaux « greenfields » peuvent se répartir en deux catégories selon qu’ils donnent ou non lieu à une compétition entre territoires d’accueil pour leur localisation. Par exemple, les projets de points de vente ou de réseaux de banque de détail sont par nature destinés à alimenter le marché local et donnent pas lieu à la production de services exportables. Ils appartiennent donc à la seconde catégorie, que nous appellerons « projets non mobiles ». Par contre, un projet d’usine d’assemblage automobile peut être localisé sur différents sites d’accueil potentiels, ouvrant de ce fait la possibilité d’une mise en compétition de ceux-ci. Ce type d’investissement peut être qualifié de « mobile », et même de « internationalement mobiles » si les sites mis en compétition sont situés dans des pays différents du pays d’origine de la firme investisseuse. Les analyses de ce chapitre portent exclusivement sur cette catégorie de projets.
Au sein de celle-ci, l’analyse des données AFII fait apparaître une forte concentration des créations d’emplois dans quelques activités manufacturières (automobile, équipement électronique..), avec toutefois un tassement progressif entre 2002 et 2005 au profit notamment des activités de services et des logiciels[1].
Les firmes d’origine anglo-saxonne constituent des investisseurs importants dans la plupart des activités de services et de haute technologie, alors que les entreprises d’Europe continentale et d’Asie sont davantage représentées dans les secteurs de la production manufacturière de basse et moyenne technologie.
L’attractivité des pays de l’est est forte pour les activités de production manufacturière à basse et moyenne valeur ajoutée par tête, tandis que l’Europe de l’ouest continue d’accueillir la majeure partie des projets et des emplois dans les activités de hautes technologies et de services (îles britanniques notamment).
Après avoir décrit la structure globale des flux d’investissement par activité et les grandes tendances géographiques, on analysera en détail la situation des principaux secteurs concernés.
Pour consulter un powerpoint sur ce sujet, cliquez sur : PP (ppt)
Pour consulter une version de travail de cette étude, cliquez sur : /fh-medias/2012/05/secteurs_delahaye_2006.doc
Pour consulter une étude plus complète sur les investissements internationaux en Europe, cliquez sur le lien suivant : /2006/07/13/rapport-sur-l-investissement-international-en-europe-2002-2005-edition-2006/ (le chapitre sur les investissements par secteur y est inclus)
[1] Certaines activités tertiaires donnent en effet lieu à la production de services « exportables ». Les projets internationaux dans ces activités sont donc comptabilisés par les observatoires de l’AFII.